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La Boîte Rouge VIF
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L’identité est un métissage

Nicole O’Bomsawin
18 Janvier 2011
Odanak

« C’est mon histoire, c’est ma couleur. »

Nicole O’Bomsawin, Waban-Aki

Un individu, comme une nation, ne se construit pas seul. Le fil de sa vie est formé des nombreux brins que son histoire a rapprochés, puis tissés. Ce qu’il devient tire sa source de ceux qui sont venus avant lui. Il est la somme des déplacements, le produit des rencontres, l’influence des voisinages, le fruit des amours, le croisement des filiations, l’avenir de ses ancêtres, le passé de ses enfants. Sa communauté le teinte de sa culture et à son tour, il la colore de sa présence. Son identité est à la fois unique et multiple et témoigne de sa capacité d’adaptation et d’intégration. Toujours lui-même, un individu n’est jamais le même. Il en est ainsi des nations.

Transcription

Nicole O’Bomsawin est assise à une table en bois devant un mur orné de photographies, certaines en couleurs, d’autres en noir et blanc. Sur la table, on trouve une tasse de café et un microphone. À la droite de l’écran, il y a une fenêtre ornée d’un rideau de tissu vert.

Nicole O’Bomsawin

Moi, j’pense que, euh, être autochtone, d’abord, c’est quèqu’chose, c’est un terme assez récent là. Ça fait trente ans qui, qui est là autochtone, t’sais. On a été Indien pendant 400 ans, OK. Après ça, on est devenu autochtone… Mais, moi, je dirais plutôt « membre des Premières Nations », OK? Premières Nations de ce pays… Euh… J’pense que, en tout cas, ça dit beaucoup là. Moi, en tout cas, ça m’dit beaucoup d’être les premiers à avoir foulé ce territoire-là, avoir habité ce territoire-là pis en avoir pris soin de c’territoire-là pour les générations à venir. Moi, j’trouve que c’est… Pis être en lien avec ceux, ceux et celles qui ont passé avant nous autres là, ici. Donc, pour moi, ça, c’est tout ce lien de filati… filiation-là, euh, mais, en même temps, je sais que dans mes filiations, y’a eu plein de contacts avec d’autres, ce qui fait pas de moi… ce qui n’fait pas de moi une moins abénaquise… L’Abénaquise, c’est aussi ça.

Gros plan sur le visage de Nicole O’Bomsawin.

C’que je suis aujourd’hui, c’est aussi les mélanges de… les contacts que j’ai eus, euh, que mes parents ont eus, que mes arrière-grands-parents ont eus, que, bon, entre nations d’abord, OK. Parce que nous autres, on était un peuple. Anthropologiquement, c’est prouvé. Probablement avec les… d’autres nations, mais on était aussi, euh, on faisait beaucoup de métissage. Bon, beaucoup de métissage entre, euh, entre différentes nations. On faisait des emprunts, des mariages, etc. Donc, ç’a continué quand qu’les gens sont arrivés ici. On a continué cette, cette façon-là de, de, de métisser. Pis ça fait partie de moi, ça. Ça, c’est mon histoire. C’est ma… C’est ma couleur. Euh, moi, je suis le résultat d’Abénaquis qui se sont mariés avec des… toutes sortes d’autres nations, pis qu’y’est arrivé un moment donné. Pis moi, ma grand-mère est acadienne. Pis j’suis fière de ça. Pis j’ai une grand-mère canadienne-française, pis j’suis contente de ça. C’est pas des… C’est pas… Je ne dois pas dire que ces gens-là ne font pas partie de ma famille! C’est ma famille. C’est moi. Moi, j’suis le résultat de ça.

Intervieweur

Donc, reconnaître et être fier de ce que… de où on vient, finalement.

Nicole O’Bomsawin

Ouais, ben, de où on vient, mais…

Intervieweur

… de qui on vient…

Nicole O’Bomsawin

Ouin, de qui on vient, sans dire… Pis là, y peut avoir toute sorte de monde là. C’est sûr que nous autres, on imagine toujours qu’c’est toute du bon monde. Y’a peut-être eu du monde qui était moins intéressant dans toute ça, mais l’idée d’avoir des échanges, d’avoir des… de faire, ça veut dire que ça implique que les gens étaient capables de s’adapter, de s’intégrer de, de… Donc, ça, ça me dit sur ce que, moi, je suis aujourd’hui. Pis c’est pas un hasard si on est à Odanak et si les Abénaquis, aujourd’hui, on est, on est parmi, euh... Moi, ça m’a toujours choquée d’me dire qu’on était plus « assimilés », un des [peuples les] plus assimilés. Bon, OK, les Hurons disent pareil… On se chicane… On se chicane pour dire : « Ben non, on est pas assimilés, on est intégrés. » Bon, mais, en même temps, comment on vit avec notre entourage dit beaucoup. C’est comment ça s’est fait avant aussi. C’est pas arrivé tout d’un coup que là on… Pis comment nous on vit avec notre entourage parce que on a eu toute cette, cette histoire-là qui est arrivée jusqu’à nous, euh, toutes ces liens-là qui ont été bâtis. Ben, est différent de c’qui s’est passé chez les Innus et différents de c’qu’est c’est passé peut-être chez les Mi’gmaq…

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Faire alliance

Quentin Condo
14 Décembre 2010
Gesgapegiag

« À une certaine époque, nos liens étaient très forts. »

Quentin Condo, Mi'qmaq

À leur arrivée, les Européens ont dû apprendre à survivre dans un nouvel environnement. Ils ont obtenu l’aide des Autochtones qui les ont accueillis sur la côte. En reconnaissance du soutien et des enseignements reçus, ils les ont surnommés « Mi’gmaq », qui signifie « alliés » dans la langue de ces derniers. Puis, les conflits coloniaux et la mise en œuvre de lois assimilatrices ont provoqué des tensions et du racisme. Aujourd’hui, Quentin Condo se souvient de l’histoire de son peuple et il en conserve des cicatrices. Il demeure toutefois optimiste, puisant sa confiance en l’humanité dans les relations amicales et familiales qu’il a tissées avec des non-Autochtones. Il croit toujours aux alliances.

Transcription

Gros plan sur Quentin Condo, qui est au volant d’un véhicule stationné. Derrière lui, la vitre de la voiture est couverte de gouttes de pluie. Il semble pleuvoir. Quentin Condo porte une tuque noire et un survêtement noir à rayures blanches.

Quentin Condo

Le nom de notre nation. Euh… Aujourd’hui, nous sommes connus sous le nom de Mi’gmaq, non? Les Mi’gmaq. Dans notre langue, Mi’gmaq signifie « alliés ». C’est ce que ça veut dire.

Intervieweur

Ah! oui?

Quentin Condo

OK! Le vrai nom de notre nation est Elnus, très semblable [à] Innus. Ce sont des [nations] sœurs. Mais Elnus était le nom de notre nation. C’est comme ça qu’on s’appelle : Elnus. Et ça signifie simplement « vrais hommes, humains ». C’est ce que ça signifie.

Et, euh… Mais parce que nous étions alliés avec les Français, euh… Quand les Français étaient ici, nous les avons aidés sur les terres. Et nous… Nous étions, en fait, symbiotiques. Nous nous entraidions.

Et, euh… Alors, un de ces missionnaires français a demandé à l’un des chefs comment il disait « alliés » dans sa langue, et il a répondu « Mi’gmaq ». C’est à partir de ce moment-là qu’ils nous ont appelés Mi’gmaq.

Donc, on ne s’appelait pas nous-mêmes Mi’gmaq. C’est juste pour montrer l’excellente relation qu’on avait avec les Français, tu vois? Et, à partir de ce moment-là, on nous a appelés [les] alliés, les Mi’gmaq. Mais le vrai nom de notre nation est Elnus.

Mais, euh… C’est donc, je pense, un élément important de l’histoire. Et nous nous assurons que les enfants le comprennent parce qu’aujourd’hui, il y a beaucoup, beaucoup d’animosité entre les Français et les Mi’gmaq […] qu’il y en a entre, euh, Mi’gmaq et Anglais. Euh… Mais à un moment donné, nous étions très forts ensemble.

Intervieweur

Ouais.

Quentin Condo

Et si vous regardez les déportations, euh…

Intervieweur

Les Acadiens qui…

Quentin Condo

À l’époque, les Acadiens… Beaucoup de familles mi’gmaq sont allées dans le sud avec eux [les Acadiens]. Parce que, vous savez, si un Mi’gmaq et une femme non autochtone, ou vice-versa, avaient une famille ensemble, ils ne laisseraient pas… Vous savez, la moitié de leur famille…

Intervieweur

Séparer.

Quentin Condo

Ouais. Alors ils sont partis avec eux. Il y a donc beaucoup de familles mi’gmaq dans le sud, en Louisiane, et, euh, dans ces endroits, dans les régions cajuns.

Donc, euh, notre relation avec les Français était fantastique à un moment donné. Et, euh, je pense qu’elle s’est vraiment détériorée, euh, avec la province, vous savez, revendiquant évidemment, euh, la propriété sur le territoire.

Intervieweur

L’économie et tout cela.

Quentin Condo

Ouais, revendiquer la propriété du territoire. Et là, nous disons : « Oh! non, non, non, non! Ça, c’est notre territoire! » Et, euh… Alors, vous aviez, euh, vous savez, toutes ces petites choses qui créent l’animosité. Et c’est vraiment honteux, mais, euh… Mais ce n’est pas si mal.

Gros plan sur Quentin Condo.

Ma femme est acadienne, euh… Elle vient de Caplan. Elle est, euh, française d’abord et, euh… Donc, ça montre que, même s’il y a du racisme dans la région, ce n’est pas tout le monde. Il y a beaucoup de gens formidables, euh, sur ce territoire, des gens qui ont toujours une relation fantastique avec les autochtones.

Fondu au noir enchaîné d’un gros plan sur le visage de Quentin Condo.

Nous avons besoin de plus d’amour. Il y a trop d’animosité.

Nous sommes tous humains. Peu importe la race, nous sommes tous humains. Nous avons tous, euh, pratiquement les mêmes besoins. Euh, nous n’avons pas les mêmes croyances, mais beaucoup d’entre elles sont similaires.

Et, euh, je pense que si les gens trouvaient plus de temps pour trouver les choses qu’ils ont en commun, euh… S’ilstrouvaient des terrains d’entente, une meilleure compréhension et un amour plus grand envers les autres, je crois que nous serions mieux que d’essayer constamment de trouver des moyens de tromper les autres, de trouver des moyens de se battre entre nous ou de nous éloigner les uns des autres.

Il y a assez pour que tout le monde mange. Le Créateur en a donné assez pour que tous mangent, mais c’est à l’humanité de décider où est l’équité. Tu sais, le Créateur ne peut pas le faire à notre place.

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Histoires de couple

Lysanne O’Bomsawin
19 Janvier 2011
Odanak

« Il m’en apprend et je lui en apprends. »

Lysanne O’Bomsawin, Waban-Aki

Entrez-vous chez un membre de votre famille sans frapper ? Utilisez-vous l’automobile de votre frère sans le lui demander et emprunte-t-il votre pelle sans votre permission ? Si vous avez répondez oui à toutes ces questions, c’est peut-être que vous êtes d’origine autochtone. Les chocs culturels ne se produisent pas tous à grande échelle. Ils ne sont pas nécessairement nourris par les préjugés, le racisme ou la divergence de croyances. Dans un couple interculturel, ils se vivent au quotidien. Ils se révèlent par des petits gestes, des manières différentes de concevoir l’intimité ou la propriété par exemple. Chacun doit y mettre du sien pour éviter les chocs. « Chérie, as-tu vu la pelle ? »

Transcription

Entrevue réalisée avec Lysanne O’Bomsawin. Une photo d’elle ornemente le son de sa voix.

Lysanne O’Bomsawin

J’en apprends encore, y m’en apprend et je lui en apprends. Ça veut dire que certaines affaires qui sont des, qui sont de culture canadienne française, qui, euh, qui est différent dans le fond de, de, de la façon de vivre chez les autochtones. C’est deux, deux… On se rejoint sur certains points, veut, veut pas, mais, euh, c’est quand même, t’sais, notre point défini : « Mon territoire, mes affaires, mes trucs. » Ça n’existe pas chez les autochtones, tu comprends-tu?

Intervieweur

Même encore aujourd’hui?

Lysanne O’Bomsawin

Même encore aujourd’hui, chez certaines personnes. Maintenant, ça commence à s’en aller, parce que les gens, euh, ont un père ou une mère qui est non autochtone, donc y ont appris à, t’sais, faire un mix des deux pour en arriver à, dans le fond, c’est le plus dominant qui, qui, qui gagne [rire], et, malheureusement, c’est pas nous! Donc, euh, ça disparaît tranquillement pas vite, de toute façon, parce que, justement, l’intégration se fait difficilement. Le fait que mes choses, mes trucs, t’sais, ça, c’est tellement ancré. Exemple : euh, moi, mon frère, y décide que y prend ma voiture, y’a prend. Y ne me le demande pas. Y’a prend et, pis euh, c’est tout, est là! Y s’pose pas de question. Moi, des fois, y m’dit, euh, « J’prendrais ta voiture.», t’sais, et pis t’sais, j’y dit « OK! ». Mais, tu sais, il m’dit pas le temps, quand est-c’qu’y va r’venir me le reporter là. Je sais qu’éventuellement, y va r’venir. Mais, je sais pas quand. Donc, euh, et moi, j’accepte ça, puisque, moi, si j’ai jamais besoin de, si jamais j’ai besoin de sa voiture, j’vais la chercher aussi. C’est du donnant, donnant! OK, euh, si y’a besoin de ma pelle, il vient la chercher; si j’ai besoin de son chariot, j’vais aller le chercher… Bon, c’est comme ça. C’est communautaire. C’qui m’appartient t’appartient, dans la mesure où est-c’qu’on brise pas. Si on brise, on paye. Ça, c’est normal. Sauf que y’a le côté très, très partage encore, très ancré, t’sais, et ça, ce n’est pas tout le monde qui, euh, qui comprend ça… Très difficile à comprendre, j’dirais.

Y’a certaines affaires que, t’sais, euh, qu’on comprend difficilement le concept. Le concept des portes, exemple, t’sais, ben c’est ben banal, mais…

Mettons que j’m’en vas dormir chez vous. Je, j’m’en vais dans ta chambre, exemple, ben dans ta chambre, en tout cas, une chambre d’amis quelconque, pis j’fermerai pas la porte. Je vais laisser la porte légèrement entrouverte qui vous laisse, dans le fond, le sentiment de « J’suis chez nous. ». « T’é le bienvenu chez nous, mais si jamais j’ai besoin de t’déranger, je vais te déranger. » Si la porte est fermée, j’ai tendance à dire « Ils veulent pas se faire déranger. », pis bon, ça va, ça va venir te chercher. Chose que nous autres, la porte est toujours ouverte. J’ai pas de… Y’a pas de lien à fermer, ouvrir la porte. Y’en a pas.

Intervieweur

Cela n’a pas de connotations.

Lysanne O’Bomsawin

Non. J’ai habité dans une maison qu’y’avait pas de porte, point. Pas de porte. N’avait pas. La seule porte qu’y’avait, c’était la salle de bain.

Intervieweur

Mais, c’est vrai, par exemple. Ça toute, c’est toute un p’tit code implicite que peut-être le peuple québécois ont plus...

Lysanne O’Bomsawin

Exactement! Que nous autres, on n’a pas, parce qu’on n’a pas de propriété. Ouin, c’est ça. Ouin, c’est ça.

[…]

Intervieweur

Bon! Ah! oui! Moé, j’ai cogné parce que, moé, j’ai été élevé de même, pis c’est même ben important. Tu rentres pas chez le monde sans cogner! [rire]

Lysanne O’Bomsawin

Ben ici, c’est comme ça. Ici, c’est comme ça. C’est un insulte que de frapper à la porte.

Intervieweur

Ah! C’est un insulte?

Lysanne O’Bomsawin

Plus ou moins, asteure, parce que nous autres, on te connait pas. T’sais, euh, parce que t’es un inconnu. C’est normal que tu cognes quoi que ce soit. Mais, tu vas cogner quand même chez tes amis?

Intervieweur

Ah! oui, oui, oui!

Lysanne O’Bomsawin

Ben nous autres, non.

Intervieweur

Ah! oui! Pis même mes amis, ben en tout cas, c’est une p’tite anecdote personnelle, même mes amis. Pis c’est pas moins mes amis pour autant là. Ça peut leur arriver de barrer la porte, pis d’pas m’ouvrir parce qu’y veulent garder leur intimité ce soir-là ou parce que j’les ai pas appelés avant de m’en venir. Parce que j’me suis pas annoncé, pis qu’eux autres y voulaient passer une p’tite soirée tranquille, y répondront pas.

Lysanne O’Bomsawin

Ouin, c’est ça. Exactement, mais ça, c’est, euh… C’est bizarre. Je comprends. Pis moi, euh, bon, j’vais faire la même chose, si tu veux, si j’vais dire… C’est ça que mon conjoint me disait : « Ben là! » Y dit : « Écoute là, y faudrait quasiment que tu mettes un “Do not disturb.” là, t’sais, parce que le monde rentre pis sort ici sans arrêt. Pis euh, c’t’une maison familiale. J’suis habituée à ça. Chez nous, c’est la même chose. : je rentre. Ça fait encore partie du contexte : ce qui m’appartient t’appartient. T’es chez vous autant que j’suis chez vous, euh, vice-versa. OK? Et, euh, ça, c’est très difficile à comprendre!

Intervieweur

Mais, en même temps, t’sais, là, à date qu’on vient de commencer à arriver ici, poser des questions…

Lysanne O’Bomsawin

Mais là, c’est autre chose. C’est autre chose parce qu’on t’connaît pas.

Intervieweur

Oui, oui. C’est ça.

Lysanne O’Bomsawin

Mais, dans le sens où est-ce que c’est ma famille ou mes amis, c’est là que cela devient une insulte parce que c’est comme si tu pensais que t’es pas le bienvenu chez nous.

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