Où la route mènerait-t-elle ?
Richard Mollen
27 Octobre 2011
Unamen-Shipu
« Les jeunes restent ici parce qu’ils n’ont pas le choix. »
Richard Mollen, Innu
Si pour plusieurs autochtones, la fin de l’isolement géographique constitue une réponse à beaucoup de problèmes, pour d’autres, comme Richard Mollen, elle suscite plusieurs interrogations. Bien sûr, avec une route, il serait plus facile de se procurer des biens et des aliments à meilleur prix et tout au long de l’année. Plus facile aussi pour les jeunes de trouver un emploi à l’extérieur de la communauté et d’y revenir souvent. Mais une route se transformerait-elle en autoroute de l’exil ? Et qu’arriverait-il au territoire devenu accessible à tous ? Le calme des lacs et les sites de pêche seraient-ils préservés ? Et la culture ? Autant de questions sans réponses auxquelles réfléchit Richard Mollen.